L’un des plus célèbres concerts de Bob Dylan réinterprété par la chanteuse américaine Cat Power. Dans la mythologie du rock, les concerts que donne Bob Dylan en 1966 ont une place de choix. Le chanteur y apparaît d’abord seul, en acoustique, avant de revenir en groupe et de jouer fort, très fort. L’électricité n’est alors pas seulement dans les cordes des guitares mais aussi dans l’air, palpable, sous les sifflets d’une partie du public, choquée par ce virage esthétique. Enregistré et passé à la postérité, le concert du 17 mai 1966, dit du « Royal Albert Hall », est aujourd’hui réinterprété en intégralité par Cat Power, dont la voix grave n’a jamais été aussi assurée et resplendissante. Un geste d’une grande liberté et d’une beauté inouïe.
Si l'autrice compositrice Blumi ne compte que deux EP à son actif, son chemin a déjà croisé celui d'artistes aussi divers que Bon Iver, Feist ou Olivier Marguerit. Des collaborations qui dessinent une cartographie aux frontières de la pop moderne et d'un folk aventureux, où se déploient les chansons que l'artiste franco-britannique polit avec patience. Voix de velours, orchestrations et mélodies délicatement sophistiquées sonnent comme autant de promesses d'une oeuvre radieuse.
Soutien aux premières parties