IMANY
SOUAD MASSI

Certains ont un animal totem, d’autres un instrument totem. Pour Imany, c’est le violoncelle.

J’ai l’impression d’avoir été un violoncelle dans une autre vie”, a déclaré la chanteuse en interview, d’une voix puissante, rêche et sensuelle qui évoque en effet le son de cet instrument à cordes. Pour l’album Voodoo Cello, elle est retournée vivre et chanter au milieu des violoncelles, et d’eux seulement. Un album de reprises pop au spectre extra-large (de Brel à Madonna en passant par Bonnie Tyler et Cat Stevens), métamorphosées et sublimées par l’interprétation. Sur scène, c’est encore autre chose, et une vraie performance : les huit violoncellistes dansent avec leurs instruments comme sur un parquet de tango, envoûtés par la présence impériale d’Imany.

Avant elle, une autre forme de magie et de trouble va naître avec Souad Massi. Depuis plus de vingt ans et plus encore avec son dernier album Sequana, la chanteuse donne ses lettres de noblesse au concept de “variété”. De la chanson, du folk, de la bossa, du chaâbi algérien : elle sait tout chanter sans ressembler à personne, et son esperanto musical atteint des sommets de poésie.


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Sacem